Chaque année à l’approche de l’été, les chenilles processionnaires prolifèrent dans une grande partie de la France. Leur nom vient de leur manière de se déplacer, en procession, lorsqu’elles quittent le nid au printemps pour s’enfouir dans le sol où elles entameront le processus de chrysalide avant d’éclore au début de l’été. Le reste du temps, cette larve de papillon de nuit vit dans diverses espèces de pins, de sapins ou de cèdres.
Considérée comme nuisible en raison de l’affaiblissement des arbres qu’elle habite à cause de sa consommation d’aiguilles de pins, cette chenille est également dangereuse pour l’homme, et surtout pour nos animaux de compagnie. La cause du danger : les poils, extrêmement urticants et volatiles, recouvrant l’animal qui libèrent, en se brisant dans les organismes atteints, une toxine qui peut provoquer d’importantes irritations mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires. Ainsi, si un chien, par exemple, lèche ou touche les chenilles vivantes, mortes ou bien des restant de nids avec son museau, il peut souffrir de divers symptômes, allant occasionnellement jusqu’à la nécrose de la langue, l’empêchant alors de se nourrir.
Des moyens de lutter
Les soins à administrer à votre animal en cas de contact avec ladite toxine ne doivent pas attendre. Dans le doute, consultez rapidement un vétérinaire.
De son côté, la Mairie mène une stratégie de prévention consistant à installer des pièges ainsi que la destruction des nids, directement dans les arbres. Deux types de pièges sont utilisés : les pièges collier, qui capturent les chenilles lorsqu’elles descendent de l’arbre, et les pièges à phéromones qui permettent de capturer le papillon durant la période de reproduction.
Un piège collier mis en place par la Mairie.
La chenille processionnaire n’ayant que peu de prédateurs (seul le coucou, la mésange et quelques rares insectes osent s’y attaquer), l’intervention humaine s’avère nécessaire pour freiner sa propagation.