Halloween était une vieille fête celte en l’honneur des morts, chez nous complètement éclipsée par la Toussaint. Elle nous est revenue par l’intermédiaire de l’Amérique et, avec elle, les citrouilles d’origine nord-américaine. Le mot citrouille existait pourtant en français depuis le XIIIe siècle, mais il dérivait du latin citron et désignait d’autres fruits. Le genre Citrullus qui regroupe des cucurbitacées comme Citrulllus lanatus (la pastèque) et Citrullus colocynthis (la coloquinte vraie) n’a qu’une relation lointaine avec les citrouilles.

Hors Amérique, la citrouille (Cucurbita pepo) est souvent confondue avec le potiron (Cucurbita maxima), la couleur de la première est orange clair, sa forme est sphérique avec des côtes nettement anguleuses, sa chair est filandreuse, c’est elle qui est le plus souvent utilisée pour la fête d’Halloween. Une citrouille atteint en moyenne 5 kg, mais c’est une plante de records dont le poids peut dépasser la tonne !

Pour Halloween, on vend même des kits pour les évider et y creuser un visage grimaçant, puis y introduire une bougie : c ‘est le Jack-O’-Lanterne, personnage tiré d’un vieux conte irlandais. Curieusement, la seule espèce de cucurbitacée sauvage de notre flore, la bryone (Bryonia dioïca), est vénéneuse. Ses baies rouges provoquent de sévères troubles digestifs ; quant à sa racine on l’appelle navet du diable. Nous voilà à nouveau dans le côté obscur d’Halloween !


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