On lui pardonne volontiers de grignoter quelques pétales de roses tant la cétoine dorée rehausse la beauté des fleurs par son éclat de bijou vivant.
Elle appartient à l’ordre des coléoptères, lequel compte au moins 300 000 espèces dans le monde, soit beaucoup plus que l’ensemble des vertébrés, des
poissons à l’homme compris.
Ces insectes se caractérisent par leur première paire d’ailes transformée en élytres durs. Contrairement à la coccinelle, la cétoine ne les ouvre pas quand elle vole : les ailes membraneuses se déploient grâce à une échancrure ad hoc.
Les larves, de type « ver blanc », prospèrent dans les bois morts et les tas d’herbes coupées.
Une espèce voisine, la cétoine cuivrée, se distingue par son dessus bronze, son dessous violet (il est rougeâtre chez la cétoine dorée).
Les deux spécimens portent des fines taches blanches sur les élytres. Les larves de la cétoine dorée préfèrent le compost.
Même s’ils ne jouent qu’un rôle mineur dans la pollinisation et que les espèces telles que les doryphores peuvent être classées comme nuisibles, les coléoptères méritent d’être défendus, car ils nettoient et régénèrent la nature en décomposant les matières. Les espèces prédatrices interviennent dans la lutte biologique : les coccinelles bien sûr en se nourrissant de pucerons, mais aussi les carabes et les lampyres ou « vers luisants », mangeurs de limaces et d’escargots.