Quoique commun, le pissenlit présente plusieurs caractères remarquables. D’abord il ne possède pas de tige : à partir d’une forte racine se développent des feuilles dites « en rosette », découpées en « dents de lion » (d’où son autre nom). Ensuite s’élèvent des pédoncules creux portant chacun la fleur composée caractéristique des astéracées ou capitule. Les « pétales » (ligules) à cinq dents protègent les fleurs fertiles qui donnent des fruits secs (akènes) munis d’un petit « parachute » soyeux dont la dispersion par le moindre souffle était le symbole d’une célèbre maison d’édition. Le pissenlit est diurétique, comme son nom l’indique, mais aussi comestible en salade et riche en vitamine C, il produit un suc laiteux, de même que la porcelle enracinée, souvent confondue avec lui.
Une envahissante coriace…
Celle-ci fleurit plus tardivement en été et se distingue de son cousin par une taille inférieure, des tiges grêles et dures, des feuilles découpées, épaisses et poilues, et surtout une énorme racine que les porcs adorent d’où son nom. Elle a tendance à envahir nos pelouses, car elle affectionne la nouvelle chaleur et la sécheresse de nos étés. Son enracinement tenace la rend difficile à éliminer et ses feuilles épaisses plaquées au sol lui permettent de résister au passage de la tondeuse. Mais avec un couteau muni d’une longue lame, un peu de temps et d’huile de coude, on en vient à bout. Et si le travail solitaire vous paraît fastidieux, pourquoi ne pas organiser une partie d’extraction de porcelles entre amis ? À faire avant la montée en graines qui se disséminent vite.
Si la flore et la faune vous intéressent, rejoignez l’association Robinson Nature qui organise régulièrement des sorties découverte au Plessis-Robinson. Ces sorties, animées par des bénévoles, sont gratuites. Plus de renseignements au 06 87 17 31 41.