Ni public ni privé
Dans le cadre du « Plessis-Robinson participatif 2019 », trois propositions ont été regroupées (Michèle Bouchot, Agnès Bourgeois, Rachid Albermil/Rachel Gruneisen du Collectif Zéro Déchet de Robinson et Édith Lecoq) pour réaliser un jardin partagé qui va être aménagé sur quelques ares entre l’avenue de la Résistance et l’avenue de la République.
Un jardin partagé n’est ni un jardin public, ni un jardin familial comme il en existe des dizaines dans nos cités-jardins. C’est le service municipal des Espaces verts qui va s’occuper cet hiver de préparer les sols afin de pouvoir planter au début du printemps. Mais ce sont les Robinsonnais qui vont avoir la responsabilité de son entretien.
Deux des porteurs du projet vont en être désignés responsables de ce jardin et un recrutement de jardiniers bénévoles va être lancé début 2020. Chacune des personnes retenues va signer une convention de bénévolat afin d’être assurée dans le cadre de ses activités champêtres.
Un outil d’éducation
Le jardinage collectif a plusieurs fonctions : il permet des échanges entre personnes de milieux sociaux et d’âges différents, favorisant d’autre part l’exercice physique et la détente en plein air ; il forme au respect de l’environnement, aux engrais naturels, au compostage, ou à la récupération des eaux de pluie ; il éduque enfin à l’environnement, enfants et adultes, qui y apprennent la botanique, ou qui y observent la faune urbaine.
Tout l’enjeu consiste à responsabiliser chacun des jardiniers sur le « partage » du travail, et ce en toutes saisons. Trop de jardins familiaux sont laissés en friche par des locataires qui ne respectent pas leurs engagements, alors qu’il existe une liste d’attente chez Hauts-de-Seine Habitat. L’Office est d’ailleurs en train de récupérer ces jardins abandonnés et de les réattribuer.