L’annonceur du printemps
Ce pouillot véloce (Phylloscopus collybita) est un des premiers migrateurs à revenir chez nous et son chant caractéristique signale son retour. Les Anglais l’appellent « chiff-chaff ».
En français, on le surnomme le « compteur d’écus », par allusion aux changeurs du Moyen Âge qui faisaient passer leurs pièces d’une pile à l’autre en produisant un cliquetis de même nature. On peut même l’entendre en hiver : il s’agit alors d’individus non migrateurs qui défendent leur territoire.
Si son ramage est remarquable, son plumage n’a rien de bien marquant : brun olive sur le dos, blanc roussâtre avec un peu de jaune citron pour le dessous.
Il construit un nid en boule avec entrée latérale, bas dans les buissons ou petits arbres ou même au sol. Répandu partout, il n’est arrêté en altitude que par la limite des forêts.
Une autre espèce, moins courante, a été entendue au parc Henri-Sellier : le pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix). Il se distingue par un « sourcil » jaune et des liserés de la même couleur aux ailes. Au point de vue du comportement, il agite moins ses ailes et sa queue, il est moins mobile en général. Mais la principale différence réside dans le chant fait de sifflements et de trilles bruissants. L’habitat et la façon de nicher sont semblables.
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