Son nom, rougequeue noir, Phoenicurus ochruros, le décrit assez bien : le mâle a le corps noir, à l’exception d’un miroir blanchâtre sur l’aile ; la femelle et les jeunes sont plutôt d’un gris brunâtre. La queue, chez les deux sexes, est d’un roux orangé, constamment agitée : le rougequeue est sans cesse en mouvement, faisant de fréquentes révérences. Son habitat d’origine est constitué par des éboulis rocheux, aussi a-t-il trouvé dans nos villes les endroits pour se percher ou nicher : faîte des toits, corniches, antennes etc.
Peu farouche, son chant est rapide, peu musical et se termine par un bruit de papier froissé suivi d’un « tsia-tsia ». Avant même le point du jour, il est le premier à faire entendre sa voix. C’est un migrateur partiel : on le voit toute l’année, même si ce ne sont pas obligatoirement les mêmes individus. Le rougequeue noir appartient à la famille des Turdidés qui comprend aussi le rougegorge, les grives, les merles.
Une espèce voisine, le rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus), n’a pas encore été observée au Plessis-Robinson, cela ne veut pas dire qu’il n’y est pas ! Il se caractérise par un dessus moins sombre, la gorge noire, la poitrine fauve et, bien sûr, le front et les sourcils blancs. Son chant est plus mélodieux que celui du rougequeue noir et il est un peu moins « urbain ».
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