Lorsqu’on découvre le polypore rouge cinabre ou la langue de bœuf, appelée aussi fistuline, sur un arbre, c’est mauvais signe pour ce dernier.
Cela veut dire que son bois est colonisé par le mycélium (ensemble de filaments qui constituent le « vrai » champignon) et mangé de l’intérieur.
Il ne faut pas croire pour autant que les rapports entre arbres et champignons sont toujours conflictuels : bien souvent il s’agit de symbiose (association à bénéfices mutuels).
Dans le sol s’établit une relation entre le mycélium et les racines (mycorhize) : le champignon apporte à l’arbre l’eau et les sels minéraux alors qu’en échange l’arbre nourrit le champignon en glucides produits par la photosynthèse qu’il est incapable de réaliser, étant dépourvu de chlorophylle (ce n’est donc
pas un végétal).
De plus, le mycélium joue un rôle dans la communication entre les arbres.
C’est ainsi que l’on trouve les bolets (et les truffes) sous les chênes, les amanites tue-mouches sous les bouleaux ; les coulemelles quant à elles s’associent aussi bien avec les conifères que les feuillus et mêmes les graminées, toujours sur terrain acide.
Pour mieux connaître l’univers fascinant des champignons, nous vous invitons à la conférence de Jean-Christophe Guegen, samedi 9 novembre, au Moulin Fidel, 64 rue du Moulin Fidel, à 10h30. Plus d’informations ICI
Association Robinson Nature,
Tél. : 06 87 17 31 41.