En quelques années, les modes de déplacement en ville se sont largement transformés, avec l’irruption des engins de déplacement personnel (EDP) regroupant tous les moyens individuels de déplacement, autrement dit vélos, gyropodes, trottinettes, rollers, skates… Au sein de cette famille, il y a aussi les nouveaux véhicules électriques individuels (NVEI) qui comprennent les engins de déplacement personnel à moteur électriques : e-trottinettes, gyroroues, e-skates,
hoverboards, sans oublier les VAE (Vélos à Assistance Électrique). Tout ce monde se croise en ville, qui sur la chaussée, qui sur le trottoir, en oubliant parfois qu’il y a des véhicules automobiles et des piétons à respecter. À la décharge des adeptes de ces nouveaux modes de déplacement, la loi ne les a toujours pas pris en compte et il faudra attendre la fin du mois de mars pour que s’ouvrent les débats sur la loi Mobilités.
Attention, danger
En attendant, faisons avec la réglementation existante et surtout beaucoup de bon sens :
• le trottoir est réservé aux piétons et y sont tolérés les utilisateurs de rollers, skateboards ou trottinettes (sans moteur) ou ne dépassant pas les 6 km/h.
• Les vélos, en dehors de ceux de petite taille utilisé par un enfant de moins de 8 ans, doivent circuler sur la chaussée (ou sur les pistes dessinées à cet effet), ainsi que les engins de déplacements électriques (hoverboard, gyropode, monoroue, trottinette électrique…) dont la vitesse ne doit pas dépasser les 25 km/h sur les pistes cyclables.
Il est important de savoir que tout cela n’est que toléré et, qu’en cas d’accident, les assurances peuvent l’interpréter très différemment. Il est donc nécessaire de redoubler de prudence et de vigilance quand on circule, non seulement sur un de ces NVEI, mais aussi à vélo et tout autant en voiture dans un contexte d’espace partagé.