Les collectifs se lancent
En Île-de-France, c’est Vallée Sud – Grand Paris qui est en pôle position pour la collecte sélective des bio-déchets alimentaires, et, au sein du Territoire, c’est Le Plessis-Robinson qui a été pilote en la matière.
Dans un premier temps, ce sont les pavillons qui sont retenus, pour des raisons pratiques, du fait de la liberté d’aménagement des locaux à poubelles. Néanmoins, des résidences collectives, quel que soit le quartier, commencent à se manifester et sont volontaires pour se lancer, le temps d’aménager l’espace à poubelles pour un bac supplémentaire.
C’est la résidence « îlot Robinson » rue du capitaine Facq qui a été la première à mettre en place ce nouveau dispositif. Des ambassadeurs du tri ont préparé les résidents à ce nouveau mode de collecte et ils ont organisé, à l’initiative de Benoît Blot, vice-président du Territoire Vallée Sud – Grand Paris en charge de la gestion durable des déchets, une réunion d’information le 4 mai, en présence de Jacques Perrin, 1er adjoint, et de Frédéric Touadi, adjoint au maire.
Dans la foulée, une deuxième résidence est en train de se lancer, rue d’Artagnan. Gageons que cet exemple sera suivi par beaucoup d’autres…
30% du contenu des poubelles
Les déchets concernés sont les biodégradables, c’est-à-dire pouvant être décomposés naturellement par des micro-organismes vivants, tels que les restes alimentaires. Les biodéchets, qui représentent 30 % du contenu de la poubelle des Français : épluchures de fruits et légumes, marc de café, pain rassis, reste de repas, …), sont placés dans un « bio-seau » qui pourra être collecté par des camions bennes dédiés aux biodéchets.