C’est le bourdon le plus commun en France et l’un des plus précoces de nos butineurs. Les reines passent l’hiver dans leur nid souterrain et réapparaissent dès le début du printemps. Fécondées l’année précédente, elles produisent une première couvée ne comprenant que des ouvrières, de petite taille. Celles-ci se nourrissent des premières fleurs du printemps, pollinisent les premiers arbres fruitiers en fleurs et apportent aux larves le nectar et le pollen dans les grandes corbeilles de leurs pattes postérieures.

Les générations suivantes, mieux alimentées, sont plus grandes. En fin d’été apparaissent les femelles fertiles (futures reines) et les mâles. Ils s’accouplent, puis, à l’automne, mâles et ouvrières meurent, seules restent les reines fécondées et le cycle recommence. Le bourdon terrestre est un insecte massif de 15 à 30 mm de long appartenant à la grande famille des Apidae (un millier d’espèces en France, dont l’abeille domestique).

Son corps est recouvert d’une abondante pilosité noire avec deux bandes jaune orangé et une bande blanche à l’extrémité de l’abdomen. On le voit souvent au travail sur les fleurs de trèfle car il est le seul à posséder une langue suffisamment longue pour aspirer le nectar de ces fleurs. C’est un pollinisateur précieux, il ne craint pas les premiers froids contrairement à l’abeille domestique.

À noter que le faux-bourdon est le mâle de l’abeille domestique (Apis Mellifera) ; il ne vit pas plus longtemps que son homologue sauvage. Les femelles des bourdons peuvent piquer, mais c’est rare si on les laisse tranquilles.


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