De son nom scientifique Violette Odorante, elle est aussi appelée viole de carême, car elle apparaît comme… mars en carême.

Symbole de discrétion, parfois blanche, elle recherche l’ombre et son parfum est fugace, car il bloque rapidement les récepteurs olfactifs. Dans l’antiquité, elle couronnait la statue représentant la ville d’Athènes. Actuellement elle fait la renommée de Parme (où elle est cultivée donnant ainsi son nom à une couleur) et de Toulouse, qui produit des fleurs confites et des bonbons à la violette.

Elle possède des vertus médicinales et entre dans la composition de la tisane pectorale. Ses fleurs renferment une huile odorante censée exercer une action apaisante sur le système nerveux.

Napoléon était surnommé « Père la Violette » lors des Cent-Jours (mars à juin 1815 lorsque fleurissaient les violettes). Débarrassée maintenant de toute référence politique ou guerrière, elle marque simplement le retour du printemps et régale de son nectar les abeilles à peine sorties de leur repos hivernal.