Appelée « gendarme » ou « suisse » par allusion à son uniforme rouge et noir de la fin du XVIIe siècle, ou «  cherche-midi  » car elle recherche la chaleur, c’est la plus commune et la plus répandue des punaises d’Europe. Plus précisément, le gendarme Pyrrhocoris apterus appartient à l’ordre des Hémiptères (demi-ailes) et au sous-ordre des Héréroptères (ailes différentes).

Chez le gendarme, la première paire d’ailes est transformée en demi-élytres courts et sans partie membraneuse. Comme tous les Hémiptères, il est doté d’un appareil bucal de type piqueur-suceur enfermé dans un rostre qui fonctionne comme une seringue hypodermique.

Il se nourrit de végétaux, essentiellement les fruits des malvacées (mauves, hibiscus) et des tilleuls, mais peut aussi piquer de petits insectes morts. C’est un insecte à métamorphoses incomplètes : la larve est semblable à l’adulte, mais n’a pas d’ailes. Après plusieurs mues, elle devient un reproducteur à l’activité sexuelle débridée.

On trouve souvent les couples unis par l’extrémité de l’abdomen et se déplaçant dans cette position. Les gendarmes forment des groupes denses dès le début du printemps. Ils ne causent pas de dégâts aux plantes cultivées, et sont inoffensifs, l’odeur désagréable, qui a valu leur nom commun aux punaises, n’étant qu’un moyen de défense.


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