C’est surtout en hiver qu’on peut en rencontrer à l’Étang Colbert. Il s’agit alors d’individus jeunes au plumage un peu grisâtre et au dessous blanc.
Les adultes en plumage nuptial (tout noir avec des reflets dorés, verts, bleus, un aspect en écailles) sont plus rares et ils ne nichent pas au Plessis-Robinson.
L’espèce ne jouit pas d’une bonne réputation : les pêcheurs l’accusent de leur faire concurrence et sa livrée sombre (le nom dérive de corbeaux marins) et son bec crochu ne plaident pas en sa faveur.

Ainsi chez l’auteur grec de comédies, Aristophane, le cormoran symbolise « l’avidité des hommes politiques ».
Pourtant son impact sur les poissons est modeste et son comportement intéressant à observer. Après avoir plongé, il étale ses ailes au soleil. Longtemps, on a cru que c’était pour se sécher car, contrairement au canard par exemple, il aurait été dépourvu de la sécrétion huileuse produite par la
glande uropygienne (sot l’y laisse). Il semblerait plutôt qu’il capte l’énergie solaire pour se réchauffer.

Dans les pays d’Extrême-Orient, on emploie des cormorans apprivoisés pour la pêche. Un anneau les empêche d’avaler le poisson. Ils appartiennent à une espèce légèrement différente.

Si la flore et la faune vous intéressent, rejoignez l’association Robinson Nature qui organise régulièrement des sortie découverte au Plessis-Robinson.

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