Sa floraison débute dès février, ses fleurs blanches reflètent les UV, ce qui permet aux insectes de les distinguer, même dans la neige. C’est une fleur emblématique qui, discrètement, est un signe précurseur du printemps.
L’habitat naturel du perce-neige est dans les bois clairs, les ravins, les prairies (nous en avons repéré dans les bois voisins, mais chut ! l’espèce est protégée).
Il est fréquemment introduit dans les parcs et jardins. C’est une plante vivace supportant le gel, bulbeuse, à deux ou trois feuilles herbacées avec une hampe florale de 8 à 15 cm se terminant par une jolie fleur en clochette pendante allongée.
Une espèce apparentée, la nivéole du printemps (Leucojum vernum), appartenant à la même famille des Amaryllidacés, peut être confondue avec le perce-neige. La nivéole, plantée dans les parterres de notre ville, se distingue par sa floraison plus tardive (deux mois après), sa taille plus haute, et ses fleurs : il y a deux à sept fleurs par tige (une seule pour le perce-neige), elles sont de forme plus arrondie avec des taches vertes ou jaunes sur les pointes. Ces deux plantes sont toxiques et leur cueillette est interdite dans la nature.
D’une manière générale, sachons respecter ces fleurs sauvages qui poussent spontanément dans la nature, leur fragilité est déjà aggravée par les dérèglements climatiques.
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