L’origine de leur nom est peu reluisante : il vient du grec « copros » qui veut dire excrément. Comme beaucoup de champignons, ils se développent à partir de matière organique en décomposition ; on dit qu’ils sont saprophytes. Les coprins se caractérisent par leur chapeau conique, plus ou moins allongé, au bord frangé ou ondulé.
Il en existe une vingtaine d’espèces. Le plus commun des coprins est appelé « noir d’encre » (Coprinus atramentarius), car il devient vite déliquescent et se transforme en bouillie noire. Il est théoriquement comestible, mais incompatible avec la consommation d’alcool, l’ingestion simultanée de ces coprins provoque rougeurs et congestion. Il a été employé un temps pour la désintoxication alcoolique, mais cette cure a été abandonnée car elle pouvait aboutir à des troubles cardiaques.
Plus grand, plus clair à chapeau plus long et couvert de « peluches », le Coprin chevelu (Coprinus comatus) a été vu notamment en bordure de la nouvelle Cité-jardins. Au contraire, le Coprin micacé (Coprinus micaceus) est plus petit et plus jaune, il est couvert d’une poussière brillante qui évoque le mica. Ces coprins se trouvent sur les pelouses et en sous-bois, ils sont comestibles, mais sans grand intérêt culinaire.
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