Ce qui va changer

La multiplication des engins de déplacement personnels, en particulier des trottinettes, qu’elles soient électriques ou pas, a obligé les pouvoirs publics à préciser la réglementation afin de réduire les risques de collision.

Les utilisateurs de rollers, skateboards ou trottinettes (sans moteur), considérés comme des piétons, doivent donc rouler sur le trottoir.
Les vélos sont considérés comme des véhicules et doivent circuler sur la chaussée, pour les cyclistes de 8 ans et plus. Une fois sur le trottoir, ils doivent être conduits à la main.

Les engins de déplacements électriques (hoverboard, gyropodes, monoroue, trottinette électrique) sont réglementés par un décret du 23 octobre dernier.

Selon la nouvelle réglementation, les conducteurs d’EDP motorisés doivent :

• être âgés d’au moins 12 ans,

• être assurés,

• ne pas transporter un autre passager,

• ne pas circuler sur le trottoir,

• ne pas dépasser la vitesse maximale autorisée de 25 km/h,

• ne pas être sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants,

• ne pas porter d’écouteurs à l’oreille ou un téléphone portable à la main.

En agglomération, ils doivent circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a (à défaut, ils peuvent circuler sur les routes où la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h mais aussi sur les aires piétonnes à condition de circuler à une allure modérée et de ne pas gêner les piétons).

De nuit (ou de jour par visibilité insuffisante), et même en agglomération, il faut désormais porter un vêtement ou équipement rétro-réfléchissant (gilet, brassard…).

Quant au stationnement sur un trottoir, il n’est possible que si les EDP ne gênent pas la circulation des piétons.

À partir du 1er juillet 2020, les EDP devront également être équipés de feux avant et arrière, de dispositifs rétro-réfléchissants, de frein et d’un avertisseur sonore.