LE PROJET

Projet porté par Richard Gilquard, de l’association Graines de ville


EN QUELQUES MOTS…

Objectif : installation de nids supportés de planches en bois, pour éviter les salissures.

« Nous souhaitons favoriser la présence des ‘hirondelles rustiques’, qui sont présentes en Île-de-France et, dans notre ville, près de l’Étang Colbert »



Actualités

Pour préserver la biodiversité, la Ville a distribué, en début d’année, des nichoirs à mésanges et des nids d’hirondelles. Et les habitants qui ont pu s’en procurer constatent avec enthousiasme que cela favorise la venue de ces petits oiseaux qui se faisaient de plus en plus rares en milieu urbain.

Face à l’agriculture extensive et intensive, l’exploitation forestière et l’expansion des infrastructures humaines, la Ville avait distribué en février dernier près de deux-cents nichoirs à mésanges et nids d’hirondelles pour favoriser la nidification des oiseaux. Et l’opération – qui a rencontré un vif succès – semble aujourd’hui porter ses fruits, comme en témoigne Anny Guillemot, habitante du Plessis-Robinson.

« Le nichoir à mésanges que j’ai installé sur mon balcon a très vite accueilli des mésanges charbonnières. Quelques temps après, j’ai eu la chance de voir sortir du nichoir pas moins de huit oisillons qui ont maintenant pris leur envol définitif », explique-t-elle, ravie.

Sa voisine, Nicole Genest, a quant à elle rapidement remarqué que son nichoir abritait trois mésanges bricoleuses. D’excellentes nouvelles, car le retour de ces espèces en ville était plus que nécessaire.

En effet, la mésange est un prédateur redoutable contre les chenilles processionnaires, considérées comme nuisibles en raison de l’affaiblissement des arbres qu’elles habitent, et dangereuses notamment pour les chiens qui peuvent souffrir de symptômes urticants parfois graves s’ils entrent en contact avec ces chenilles. Espérons donc que l’installation de ces nids artificiels continue à participer à l’équilibre de notre écosystème.

 


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