Que de variété chez les rosiers sauvages !
On en compte une bonne dizaine d’espèces dans la région parisienne. Curieusement la plus courante, le rosier des chiens, ou églantier, se fait rare au Plessis Robinson par manque de haies et de friches.

Mais on en trouve d’autres dans les Bois de la Garenne et de la Solitude, par exemple le rosier des champs (Rosa arvensis) avec ses fleurs blanches simples et ses feuilles à cinq à sept folioles ovales. Le rosier à feuilles de pimprenelle lui ressemble beaucoup, mais ses sept à neuf folioles sont plus petites et arrondies comme celles d’une autre rosacée, la pimprenelle sanguisorbe. Dommage, il ne fleurit plus en ce moment !

Quant au rosier rouillé à fleurs rouges, plus rare, il ne fleurit pas encore. Pas de chance, car c’est une espèce d’intérêt patrimonial. Parmi les rosiers cultivés, encore plus variés (on en invente chaque jour), certains sont peu modifiés, comme le rosier rugueux (Rosa rugosa). Il a l’avantage d’être très rustique car il pousse jusqu’au Kamtchatka et sur les terre-pleins des autoroutes. Ses grandes fleurs, jusqu’à dix centimètres de diamètre, vont du blanc au rose violet, ses feuilles sont gaufrées, d’où son nom.

Et que dire des innombrables cultivars qui ont reçu les noms de célébrités ?
La nature et le travail humain s’unissent pour réjouir nos sens visuel et olfactif avec les roses.


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