La fouine (martes foina)

On peut la croiser dans notre ville, la nuit tombée. C’est un animal nocturne qui fréquentait surtout les paysages ouverts, rocheux ou boisés et qui est devenu péri-urbain. Son corps long et souple mesure de 40 à 54 cm, sa queue touffue de 20 à 30 cm et son poids est de 1 à 2 kg. Pelage brun-gris avec oreilles assez courtes et une tache blanche sur la gorge se séparant en deux au niveau de pattes assez courtes, ce qui la différencie de sa cousine la martre des pins (Martes martes), plus haute sur pattes, qui vit surtout en forêt.

La fouine n’a pas bonne réputation. Ne dit-on pas « face de fouine », ce qui n’est pas un compliment, « fouiner » se prend en mauvaise part. Dans l’Antiquité, la fouine était domestiquée pour la chasse aux animaux considérés comme nuisibles. Très opportuniste, elle se nourrit en effet de petits mammifères, notamment les souris et les rats, mais aussi, selon les saisons, d’oiseaux, d’œufs, de fruits et de déchets alimentaires. Elle peut aussi s’attaquer aux poules et aux lapins. Mais c’est un animal craintif qui fuit l’homme.

Sommes-nous vraiment menacés par la fouine ? Quand poulailler et clapier sont soigneusement protégés (car le long corps souple des Mustélidés profite du moindre interstice), la fouine joue un rôle régulateur de rongeurs et nous pouvons cohabiter avec elle.


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