Son vrai nom (masculin) est Hellébore et elle est plus proche des renoncules que des roses. Les formes cultivées dérivent de l’Hellébore noir (d’après la couleur des graines) originaire des Alpes orientales.
Ses grandes fleurs qui embellissent l’hiver sont typiquement blanches, mais on peut obtenir des variétés roses, pourpres, voire même tachetées. On peut trouver à l’état sauvage l’Hellébore fétide (qui sent mauvais), sur terrain calcaire, donc pas chez nous, et l’Hellébore vert.

Ces deux espèces ont en fait des fleurs vertes, bordées de rouge chez l’Hellébore fétide, plus petites que les roses de Noël.
Tous les Hellébores possèdent des feuilles dentées, allongées, composées d’un vert sombre, persistantes l’hiver (sauf chez l’Hellébore vert) et sont vivaces. La plante entière est toxique, mais on ne croit plus à ses vertus médicinales contre la folie.

Dans la fable de La Fontaine, le lièvre recommande à la tortue de se purger avec quatre grains d’Hellébore ; elle a bien fait de ne pas suivre ce conseil, car elle aurait pu en mourir !

Des Hellébores ont été plantés à l’Étang Colbert dans la partie « boisée » et, plus récemment, dans le Bois de la Garenne. Malheureusement, ils supportent assez mal canicules et sécheresses estivales.

Si vous en achetez pour Noël, suivez bien les instructions de culture, ils pareront la fin de l’année et le début de la suivante.


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