Certaines périodes de l’année – et notamment l’arrivée des chaleurs estivales – peuvent être marquées par des épisodes, ou pics de pollution de l’air sur les territoires métropolitains. Ces derniers peuvent être causés à la fois par la présence d’émissions polluantes, la formation de polluants secondaires (par exemple, des particules fines au printemps et d’ozone en été), des conditions météorologiques favorisant l’accumulation des polluants et limitant leur dispersion (vents faibles…).

En cas de pics de pollution, il est recommandé aux personnes dites vulnérables ou sensibles, telles que les femmes enceintes ou les personnes âgées, de limiter leur exposition et se protéger de la pollution, en évitant d’emprunter les grands axes routiers et leurs périphéries durant les périodes de forts trafics, en limitant ses activités quotidiennes à un niveau d’intensité physique faible ou modéré, et en surveillant toute apparition de gêne respiratoire, fatigue, mal de gorge, nez bouché, sifflements, essoufflements… N’hésitez pas à consulter votre médecin si des symptômes apparaissent.

Les bons gestes

Les actions à mener en période d’épisode de pollution sont graduées par le préfet en fonction de l’intensité de l’épisode. En cas de pic de pollution, plusieurs bons gestes peuvent être suivis par les usagers et dans tous les secteurs d’activité pour faire baisser la concentration de polluants.

  • Privilégier les transports en commun, le covoiturage et/ou les transports doux, et reporter tout déplacement inutile nécessitant l’usage d’un véhicule.
  • Ne pas utiliser de produits chimiques comme les solvants ou les peintures.
  • Respecter les limitations de vitesse.
  • Couper le moteur lors d’arrêts prolongés.
  • Éviter toute conduite sportive.