Dès les premiers beaux jours, le lézard des murailles sort de son hibernation. Il est dit à « sang froid », mais en fait, sa température est variable ; une fois bien exposé au soleil, il peut être plus « chaud » que nous.
Vif, curieux, peu farouche, il est toutefois prompt à se glisser dans les lézardes de nos vieux murs. La femelle pond ses œufs deux ou trois fois par an, sous une pierre ou dans un trou creusé dans le sol ; après deux mois d’incubation, les jeunes mesurent de 5 à 6 cm à la naissance.
Adulte, le lézard mesure de 12 à 17 cm et son corps brunâtre taché, porté par de fines pattes, se termine par une longue queue effilée. En cas de danger, il peut laisser l’extrémité de cette queue à son prédateur et la régénérer. C’est une capacité que partage avec lui l’orvet, qui est donc un lézard sans pattes et non un serpent, comme on le croit souvent.
Ces deux espèces de reptiles méritent notre protection, car ils consomment insectes et limaces, participant donc à la lutte biologique. Pour leur confort, maintenons les murets qui leur servent d’abris, et, bien sûr, évitons les pesticides